Potier autodidacte, avec après avoir travaillé plusieurs années dans le secteur de l’imprimerie, je suis installé à Surin (79) depuis 2018, sur le site d’une ancienne tuilerie. Cette reconversion professionnelle me permet d’allier mes passions pour la terre et l’archéologie.

Je propose quelques formes de céramiques à revêtement argileux (sigillées) des 1er et 2ème siècles ap. J.C.

Cela requiert des recherches archéologiques dans les livres, les musées, etc. Je tourne mes pièces à partir d’une argile calcaire. Après tournassage, je m’assure que la surface de la pièce soit parfaitement lisse.

La décoration est exécutée soit par guillochis, ou bien à la barbotine. Quelques pièces sont également moulées (moule de ma fabrication en argile et sous-cuit).  

Après séchage complet, les pièces sont trempées dans un vernis naturel d’argile (argile récoltée sur une commune voisine). Après chargement du four, les pièces vont être soumises à l’action du feu de bois pendant 12 à 13 heures pour atteindre progressivement 1080°C.

Les vernis à cette température vont se vitrifier, formant ainsi une sorte d’émail rendant la poterie étanche. Cette technique date de l’antiquité. Les potiers grecs l’ont mise au point et n’ont cessé de l’améliorer avec leurs magnifiques vases noirs et rouges, puis les romains l’ont utilisée pour leurs sigillées rouges qui ont inondé l’Europe. C’est la cuisson au bois dans un four de type gallo-romain qui va révéler les vernis et leur donner cet aspect métallique variant selon leur finesse et l’atmosphère du four.